Le 15 avril 2025, la Police Nationale Haïtienne (PNH) a lâché une bombe : plus personne n’a le droit de se balader avec une arme, que tu sois un simple citoyen, un flic en repos, un « brigadier » ou un gars d’une milice quelconque. Dans un communiqué bien sec, Rameau Normil, le boss par intérim de la PNH, prévient : si on te pince avec un flingue, t’es bon pour un tête-à-tête avec les juges. Pas de quartier.

Ce coup de poing sur la table tombe pile avant une manif prévue le lendemain, le 16 avril, où les Haïtiens vont encore hurler leur colère contre un pouvoir qui laisse les gangs faire la loi. Sauf que, franchement, la PNH galère déjà à assurer la sécurité. Les rues sont un enfer, et tout le monde a peur. Alors, interdire les armes, OK, mais comment ? Et qui va s’attaquer aux vrais caïds, ceux qui tiennent les quartiers et rigolent bien de ces annonces ? Là, c’est le flou total.