« Haïti au point mort : Le Conseil des ministres bloqué pour stopper les nominations scandaleuses ! »

Pourquoi Haïti n’a plus de Conseil des ministres ? Fritz Alphonse Jean dévoile la vérité.

C’est une situation qui intrigue et inquiète : depuis des mois, Haïti n’a plus vu l’ombre d’un Conseil des ministres. Un simple contretemps technique ? Pas du tout ! Dans une interview percutante accordée au Nouvelliste, Fritz Alphonse Jean, coordonnateur du Conseil présidentiel de transition (#CPT), met les choses au clair : « Le Conseil des ministres ne doit pas être une machine à distribuer des postes à des directeurs incompétents. » Derrière ce silence assourdissant, un choix délibéré : bloquer les nominations douteuses qui gangrènent le système.

Ce n’est un secret pour personne, Haïti traverse une crise profonde, marquée par des luttes de pouvoir et une instabilité chronique. Selon Jean, permettre au Conseil des ministres de fonctionner comme une usine à copinage serait une trahison envers le peuple haïtien. « Il doit servir à traiter les problèmes structurels du pays », insiste-t-il, martelant que l’heure est à l’action concrète, pas aux jeux politiques. Ce positionnement, aussi courageux que controversé, vise à protéger les institutions d’une dérive qui pourrait aggraver la crise.

Mais ce choix a un prix. En l’absence de Conseil des ministres, les décisions cruciales traînent, et les défis s’accumulent : insécurité galopante, économie en berne, infrastructures défaillantes. Les critiques fusent, certains accusant le #CPT de paralyser davantage un pays déjà à genoux. Pourtant, Fritz Alphonse Jean reste ferme : laisser les nominations douteuses prospérer serait pire que ce blocage temporaire. Une prise de position qui divise, entre ceux qui y voient une tentative de nettoyage et ceux qui crient à l’inaction.

Alors, où va Haïti ? Ce coup d’arrêt au Conseil des ministres peut-il vraiment remettre le pays sur les rails, ou risque-t-il d’enfoncer davantage la nation dans le chaos ? Une chose est sûre : les Haïtiens attendent des réponses, et vite. Entre espoir de réforme et frustration grandissante, le débat fait rage. Et vous, qu’en pensez-vous ? Ce choix audacieux est-il un pas vers la reconstruction ou un pari trop risqué ?

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