Conflit Israël-Iran : Le détroit d’Ormuz, bombe à retardement qui pourrait paralyser l’économie mondiale

Depuis que le conflit entre Israël et l’Iran a explosé avec les frappes israéliennes du 13 juin 2025, le monde entier est sur des charbons ardents. Mais là, on vient de passer à un autre niveau de stress : les patrons du secteur pétrolier paniquent à l’idée que l’Iran pourrait fermer le détroit d’Ormuz. T’as bien entendu : ce passage minuscule, où transite – accroche-toi – 20 % du pétrole mondial, pourrait être bloqué. Si ça arrive, c’est pas juste une crise, c’est un tremblement de terre économique qui va tout ravager !

Le détroit d’Ormuz, c’est le nerf de la guerre pétrolière. Chaque jour, des tankers géants y transportent des millions de barils venant d’Arabie saoudite, du Koweït, des Émirats, et même de l’Iran. C’est comme l’autoroute du pétrole, et si l’Iran décide de la couper, on est foutus. Les experts pétroliers, qui d’habitude jouent les gros bras, sont carrément en mode alerte maximale. Ils parlent d’un “effet désastreux” : les prix du baril qui s’envolent dans l’espace, des stations-service à sec, des usines à l’arrêt, et des économies entières qui s’effondrent comme un château de cartes. On dirait le pitch d’un film apocalyptique, mais c’est bien réel, et ça fait peur.

Pour nous, les gens ordinaires, c’est la double peine. T’as vu combien coûte l’essence ces jours-ci ? Imagine ça multiplié par dix, voire vingt, si Ormuz ferme. Les factures d’électricité, de gaz, de transport, tout va devenir un luxe. Et je te parle même pas de la bouffe : le riz, l’huile, le pain, tout ce qu’on achète au marché risque de devenir intouchable. En Haïti, où je vis, on sait déjà ce que c’est de galérer avec des prix qui grimpent et des gangs qui bloquent les routes. Une crise pétrolière mondiale, ici, ce serait comme jeter de l’huile sur un feu qui brûle déjà trop fort.

Ce qui rend tout ça encore plus dingue, c’est l’incertitude. L’Iran, ils jouent un jeu dangereux. Fermer Ormuz, c’est comme appuyer sur un bouton nucléaire économique. Ils se mettraient à dos des géants comme la Chine et l’Inde, qui ont soif de ce pétrole. Mais après les frappes israéliennes, et les rumeurs sur la mort d’un chef des Gardiens de la révolution, Téhéran est peut-être assez furax pour tout risquer. Est-ce qu’ils bluffent pour faire plier l’Occident, ou est-ce qu’ils préparent une vengeance qui va nous engloutir tous ? Personne n’a la réponse, et c’est ça qui me donne des sueurs froides.

Les marchés financiers, eux, sont déjà en pleine crise de nerfs. Depuis l’escalade, le prix du baril grimpe plus vite qu’une fusée SpaceX, et les bourses mondiales vacillent comme si elles avaient le vertige. Les traders s’arrachent les cheveux, les gouvernements tiennent des réunions d’urgence, mais on dirait que tout le monde attend le prochain coup dans ce match à mort entre Israël et l’Iran. Et pendant ce temps, les petites gens, comme toi et moi, se demandent comment on va payer les factures si tout s’écroule. En Haïti, où le carburant fait tourner nos générateurs et nos tap-taps, une pénurie serait une catastrophe absolue.

Mais attends, remontons une seconde : comment en est-on arrivés là ? Ce conflit, qui semblait loin, est en train de devenir notre problème à tous. Les frappes israéliennes ont mis le feu aux poudres, et maintenant, l’Iran tient une arme qui peut faire plier le monde entier. Si Ormuz ferme, ce ne sera pas juste une histoire de pétrole. Ce sera des hôpitaux sans électricité, des écoles fermées, des émeutes pour un bidon d’essence. Et ici, en Haïti, où on lutte déjà pour survivre, ça pourrait être le coup de grâce. On a besoin que quelqu’un – les Nations unies, les États-Unis, n’importe qui – calme le jeu avant que ça parte en vrille.

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