L’hôtel Oloffson brûlé : Un symbole d’Haïti détruit sous le silence coupable des autorités

Un patrimoine parti en fumée
Je suis à bout, les amis, vraiment à bout. L’hôtel Oloffson, ce joyau d’Haïti, ce lieu chargé d’histoire et de culture, n’est plus. Les bandits l’ont incendié, et tout ce qui restait de ce patrimoine unique est maintenant un tas de cendres. Ce n’est pas juste un bâtiment qui a brûlé, c’est un morceau de notre âme haïtienne qui s’est envolé. Delphine Gardère, la patronne de Rhum Barbancourt, a résumé ça sur X avec des mots qui font mal : « Un pan de notre mémoire est réduit en cendres. » Comment on est censés encaisser ça ? L’Oloffson, c’était plus qu’un hôtel, c’était un symbole, un refuge pour les artistes, les écrivains, un bout d’histoire qui faisait la fierté d’Haïti.
L’hôtel Oloffson, un trésor irremplaçable
Pour ceux qui ne connaissent pas, l’hôtel Oloffson, à Port-au-Prince, c’était une légende. Cette bâtisse du XIXe siècle, avec son architecture victorienne et ses balcons en dentelle, a accueilli des figures comme Graham Greene, qui s’en est inspiré pour son roman Les Comédiens. C’était un lieu où la musique, la littérature et l’âme haïtienne vibraient. Des stars internationales, des politiciens, des touristes venaient s’y poser, attirés par son charme unique. Mais aujourd’hui ? Rien. Juste des ruines fumantes. Les gangs, probablement liés à la coalition Viv Ansanm, ont tout détruit, comme ils détruisent tout sur leur passage. Et moi, j’ai le cœur en miettes à l’idée que ce lieu magique est perdu à jamais.
Les autorités, complices par leur silence ?
Et là, ça devient encore plus rageant. Delphine Gardère, dans son message sur X, n’a pas mâché ses mots : elle accuse carrément les autorités de facto d’être complices par leur silence et leur inaction. « Incompétentes pour diriger le pays », elle a écrit, et franchement, qui peut lui donner tort ? La PNH (Police Nationale Haïtienne), les Forces Armées d’Haïti, la Force Multinationale de Soutien à la Sécurité (MSS) : où sont-ils ? Depuis des mois, les gangs sèment le chaos, brûlent, pillent, et personne ne bouge. Des rapports, comme celui de l’ONU, parlent même de flics et de politiciens qui fricotent avec les gangs, laissant des armes arriver de Floride pour alimenter ce carnage. C’est à se taper la tête contre les murs !
Un cri de désespoir face à la destruction
Delphine Gardère pose la question qui nous hante tous : « Jusqu’où ira la destruction de notre histoire ? » Parce que l’Oloffson, ce n’est pas juste une perte matérielle. C’est un coup de poignard dans l’identité haïtienne. Les gangs ne se contentent pas de tuer des gens – plus de 5600 morts en 2024, selon l’ONU – ils effacent notre passé, nos racines. Écoles, hôpitaux, ports, et maintenant ce lieu emblématique : rien n’échappe à leur furie. Et pendant ce temps, le pouvoir de facto reste les bras croisés, incapable de protéger ce qui fait d’Haïti un pays unique. Sur les réseaux, les Haïtiens pleurent et crient leur colère, mais est-ce que quelqu’un écoute ?
Et maintenant, comment on se relève ?
Je sais pas toi, mais moi, je suis déchiré entre la tristesse et la rage. Perdre l’hôtel Oloffson, c’est comme perdre un membre de la famille. Et ce silence des autorités, cette impuissance face aux gangs, ça donne envie de hurler. Est-ce que la Force Multinationale, avec ses 1000 hommes à peine, va enfin se réveiller ? Est-ce que le gouvernement va arrêter de jouer les spectateurs ? Ou est-ce qu’on va continuer à regarder Haïti sombrer, morceau par morceau ? Delphine Gardère a raison : jusqu’où ça va aller ? J’ai besoin d’en parler, de comprendre, de trouver un peu d’espoir. Et toi, t’en penses quoi ? Cette tragédie, c’est un signal d’alarme ou juste une autre blessure qu’on devra porter ?